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 Ils ajouteront à mon bonheur et à ma gloire

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Luna Gericault

Luna Gericault

Message : 3
Inscription : 28/12/2014
Pseudo + dc : Vagabonde.
Célébrité : Elle Fanning
Crédits : Angel Dust.

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MessageSujet: Ils ajouteront à mon bonheur et à ma gloire   Ils ajouteront à mon bonheur et à ma gloire EmptyDim 28 Déc - 17:45

Ils ajouteront à mon bonheur et à ma gloire
Un jour, une petite beauté parfaite vêtue d’une robe en tartan posa avec fracas sur le banc à côté de moi son pied lourdement armé pour aussitôt plonger en moi ses minces bras nus et resserrer la courroie de son patin à roulette, et je fondis sous le soleil, avec mon seul livre pour feuille de vigne, tandis que ses bouclettes châtains retombaient partout sur son genou écorché, et l’ombre des feuilles que je partageais avec elle palpitait et dissolvait sur son membre radieux tout près de ma joue caméléonique.


De vêtements éparpillés sur le sol de cet antre antique la fillette fixe ses agates verdoyantes sur les pages d’un magazine jaunis de pluie par les relents de cette ancienne demeure, hôtel vertigineux qu’elle appréciait royalement. Se délient des images de personnages, des bandes dessinées qu’elle observe son sourire mutin à ses lippes dessinées par un baume délicieux odorant la praline et les vertiges des senteurs de pâtisseries, ses mains tatillonnent le sol en un rythme cadencé tandis que le rire fuse de sa gorge opaline de céleste jouvencée. Elle se fond dans l’imaginaire littéraire de livres commerciaux qu’elle vénère petite effrontée demandant toujours les articles étalés sur les mouroirs des portefeuilles à ce père de substitution ; sa mère décharnée dans le Styx affamé, elle pense encore qu’elle est allongée dans un lit d’hôpital malade mais soignée par les paumes rubescentes des créatures voltigeant des berceuses. Elle lui manque, douleur soudaine dans les peuplades de son cœur, elle essaie de faire la fière n’en parle pas à l’habitant à ses côtés de peur de l’entendre gronder pourtant elle pleure dans les ombres fidèles de sa chambre à l’abri des regards indiscrets lorsqu’elle se fond dans ses couvertures fleuris et ses peluches miroitant les promesses amères d’une revenante. Prestement la jument se relève, scrute la pièce, hausse les épaules, sautille entre les stries du parquet grinçant par les récréations de l’écolière ; tout droit se dirige-t-elle vers la salle de bain pour construire le radeau de ses jeux de gamine ennuyée. L’école lui permet de côtoyer des camarades lourds, mous, des compagnes de son âge qu’elle juge féroce enfant qui ne songe qu’à ses anciens amis là, très loin d’ici. Un ours immobile qu’elle laisse tomber, une chute exquise qu’elle contemple sa manche entre ses dents nacrées, pure d’immaculée ; elle l’avise dans ses bras fascinants d’adorable poupée. « Je veux retourner à la maison, à la vraie maison là-bas mais j’arrive pas à lui dire ». L’effroi n’existe pas pour la menue guerrière qui s’affale sur le matelas dérangée, dépossédé d’une disposition de miel, d’objets, de breloques dispersés aux quatre coins des continents de son énorme lit de princesse enlevée. Ne pensant pas un seul instant à une serviette étendue sur le dos d’une chaise en cuir caprice de la redoutable aimée elle s’élance Zoro dans la parade d’une douche mousseuse. La porte ouverte toujours révélant la jeune égarée dans cette serre de plantes humides elle prend son temps pour se déshabiller dansant quelques pas de danse rythmé par ces envolées endiablées d’un jazz entêtant, tourbillonnant ses manches de chemise épousant ses traits rejoignant le gouffre de la propreté. Luna ne remarque pas les ambres pénétrées d’envie par le gaillard assis face à un bureau de domination, l’autorité se dresse par des feuilles jonchant la surface de bois. Dans l’eau elle se lave de sa journée fatigante d’apprentissage élève turbulente par l’ennui exaucé de l’inscription pétrifiée, une bouderie d’innocente, des phrases saccadées par les rêves illusoires de Luna grimaçante obligée la petite fille par la main traînant des pieds au passage du bâtiment triste des ordres des adultes. L’environnement changé pour des arbres gigotant enfermés dans des cages de ferrailles que les passeurs apprivoisent difficilement bougeant des travaux effroyables d’épuisement ; elle pense sur le chemin la fortunée demoiselle à ne jamais devenir l’une des leur, Peter Pan éternel. Elle frotte, savonne son corps poupin ; ses jambes musc captivantes blanches comme les ruisselantes neiges sur les monts magiciens de montagnes en carte postal, ses pieds vernis par les rigolades de l’épousée, ses genoux piquetant ses coudes enveloppés d’un fin duvet de nourrisson, son visage irradie des histoires qu’elle se conte évaporée dans les méandres de son esprit dynamique. L’heure résonne aucune notion de ce temps fragmenté en activité qu’elle ignore au stade de cette existence, elle ne grandira jamais Luna, refuse les convenances ; ainsi elle observe fugitive si une serviette enroulée bientôt sur son être apparait magie des chimères croyances de l’enfance. Secouant la tête, non pas gênée de n’arborer qu’une fine culotte en dentelle qu’elle a repris de l’étreinte de la terre, elle avance trempée, mouillée de larmes douces de la douche ses cheveux plaqués sur son faciès égayé vers l’ami de ses nuits. « Tu me racontes quelque chose ? ». Une demande maintenant non un ordre, Luna son cœur fou battant lorsqu’elle se remémore quelques ombrages de colère, le coup sur la table à manger et les paroles grotesques envahies de cruauté quand elle le pousse aux retranchements du gouffre. « Je suis fatiguée mais j’arrive jamais à m’endormir sans une réalité. ». Phrase rituelle d’un sommeil béni qui ne tardera pas à arracher son conscient, une caresse sur les épaules du titan dont elle s’accroche fleur décousue.
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